Je me délecte de voir se lever la polémique autour de mon spectacle. Les uns ont passé une bonne soirée, ont voyagé durant une heure au gré de l’écriture. D’autres partent à l’assaut pour démolir mon spectacle, soulignant avec plaisir l’aspect soi-disant monotone, indigeste d’un texte quasiment écrit pour endormir le public. Bien sûr, l’écriture semble un sujet barbant, peu réjouissant pour celles et ceux qui livrent leurs heures de détente à la culture stérile injectée par les médias ! L’écriture, sujet qui pourrait ravir les esprits curieux mais qui indispose les esprits obtus ! Mais à mon âge, avec mon vécu, mon incessante observation des préjugés ancrés dans notre monde, je me moque vraiment de toute critique pouvant souiller mon spectacle. Les propos acides ne m’atteignent pas. A vrai dire, je deviens manichéen. Mon propos semble réducteur, certes, mais j’affirme que le public a aussi un devoir de tolérance. Toute création artistique implique un chemin où avec sa ténacité, sa foi, sa passion, on tente de rencontrer un public. Et soudain une critique acerbe mûrie derrière un écran, vient atterrir sur internet et pulvériser mon spectacle, juste avec quelques mots. Le pouvoir des mots ! Mais mon réconfort tient à cette philosophie que j’entretiens depuis longtemps : Je progresse sur le chemin spirituel, la voie intérieure chaque fois que je croise la bêtise humaine. Cela me ragaillardit de voir ainsi se faufiler la bêtise. Et cela m’encourage à poursuivre mon spectacle autour de l’écriture, ce miroir, qui capte les absurdités du monde.
Didier
Je progresse sur le chemin spirituel, la voie intérieure chaque fois que je croise la bêtise humaine. Cela me ragaillardit de voir ainsi se faufiler la bêtise. Et cela m’encourage à poursuivre mon spectacle autour de l’écriture, ce miroir, qui capte les absurdités du monde.
Didier
EXCELLENT ! merci:)
Merci Marguerite