Je me suis évadée de ce monde. Plus rien n’existe que mon sujet, ce rocher dur sous mes fesses et moi. Un moi fantomatique. Qui ne perçoit que des sons indistincts. Des formes floues. Mes doigts s’agitent. Mes yeux les suivent. Je m’écarte. Ma tête replonge vers ma feuille. Je souffle. Caresse. Essuie. Souffle de nouveau. Le dessin prend forme. J’émerge de mon absence mentale.
Nathalie Le Gendre
et son dessin la fait revivre enfin….
Et c’est là que l’inspiration s’échappe et que l’oeuvre est accomplie.