Jouer à bien aller, c’est difficile mais peut-être moins difficile qu’oser être soi-même dans la peine. J’admire ceux qui demeurent calmes, qui s’expriment doucement, qui laissent aux mots le temps de déposer leur message. Ceux qui ne les diluent pas pour en atténuer la force. Ceux qui ne se laissent pas emporter par l’émotion, comme s’ils n’étaient pas profondément et irrémédiablement touchés.
Christine Orban