L’arbre n’a pas de morale à te proposer, n’a pas de message à te délivrer. Sa force, sa majesté, sa vie — si tu espères encore tirer quelque sens, quelque courage, de ces anciennes métaphores — ce ne sont jamais que des images, des bons points, aussi vains que la paix des champs, que la traîtrise de l’eau qui dort, la vaillance des petits sentiers qui grimpent pas bien haut mais tous seuls, le sourire des côteaux où les grappes mûrissent au soleil.
Georges Perec