Il y a des obstacles de toute sorte à l’écriture . . .
Il me faut donc un « je » de la narration, nourri de mon expérience, mais la dépassant, capable d’y insérer, de l’imaginaire, de la fiction. Une fiction qui serait aussi éclairante que la vérité, certes. Qui aiderait la réalité à paraître réelle, la vérité à être vraisemblable . . . . Soudain , dans l’un de mes brouillons, le ton juste va éclater.
Jorge Semprun