Elle se réfugie dans un café désuet du 12ème arrondissement, non loin du Viaduc des arts. Elle est là, gravant la vie sur la page blanche, la vie, vraie, stressée, rituelle, la vie heureuse, excédée, esquintée, la vie de ces clients, inconnus, qui passent. Madeleine écrit une certaine vie… Didier Celiset  

Chana se lançait dans des projets avec une incroyable ardeur, toujours avec cet esprit de pionnière. J’étais ébahi. Je savourais ces moments où j’essayais de saisir quelques ondes de sa vitalité. Ce jour-là, elle me confia : « Avec mes larmes, j’écrirai ma vie » Didier Celiset (Dans ses yeux bleus, éditions Scripta)

Pantins de partout, gesticulant autour de vos turpitudes, je vous transbahute dans mes rétrospectives de l’imbécillité. Didier Celiset

Au bord des mots…la main repliée sur cette crête de nostalgie puis laissant échapper des mots volages Didier Celiset

Je revois les yeux de Jeanne que j’ai rencontrée chaque jeudi durant quelques semaines dans un café désuet de Paris. Elle évoquait la déportation, un camp en France dans lequel elle avait séjourné. Elle me parlait d’une période où tout se mêlait, la peur, la douleur, la délation, les petits actes héroïques et anonymes. Didier Celiset…Continue reading Les yeux de Jeanne

Nous passons sans doute un tiers de notre vie à attendre quelqu’un, quelque chose, une irruption de la chance…l’attente corrélative de l’espérance, n’est-elle pas plutôt une douce inhibition ? Didier Celiset

L’écriture devient vertige, ivresse… elle se répand mystérieuse, charnelle… Didier Celiset