La vie de l’homme dépend de sa volonté, sans volonté, elle serait abandonnée au hasard. Confucius
Mois : octobre 2015
Petite liberté
Ma petite liberté, c’est d’écrire en ciselant les mots, peut-être pour que la solitude puisse crier une histoire sur des vagues tourmentées… Didier Celiset
Ecrire
Ecrire, c’est vivre la tourmente et devenir insaisissable au-delà des mots Didier Celiset
La mémoire
J’ai l’impression qu’aujourd’hui la mémoire est beaucoup moins sûre d’elle-même et qu’elle doit lutter sans cesse contre l’amnésie et contre l’oubli. A cause de cette couche, de cette masse d’oubli qui recouvre tout, on ne parvient à capter que des fragments du passé, des traces interrompues, des destinées humaines fuyantes et presque insaisissables. Patrick Modiano
Enfin l'aube
L’écriture a déchiré les flancs de la nuit et fait couler le torrent de la sérénité. Enfin l’aube traverse ma fatigue. Didier Celiset
Désenchantement
Moi, la seule chose dont je ne me lasse pas, c’est de regarder le blé jaunir. J’ai eu tellement faim dans ma vie que ce que j’aime le plus, c’est de voir le blé mûrir, les épis qui se balancent, ça me fait le même effet qu’à vous de regarder un tableau dans un musée……Continue reading Désenchantement
Cette grande page blanche
C’est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l’oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l’océan. Patrick Modiano
L'entreprise humaniste
L’entreprise humaniste ne saurait jamais s’arrêter. Elle récuse le rêve d’un paradis sur terre, qui instaurerait l’ordre définitif. Elle envisage les hommes dans leur imperfection actuelle et n’imagine pas que cet état des choses puisse changer, elle accepte avec Montaigne, l’idée que leur jardin reste à tout jamais imparfait. Tzvetan Todorov
Nature humaine
J’écoute les incompris et les désespérés. Cela me permet de mieux comprendre la nature humaine tiraillée entre les erreurs et les doutes. Mon spectacle s’imprègne de cette galerie de gens qui ont peur ou se fourvoient, d’êtres accrochés au passé au point de faire sombrer le présent. Didier Celiset
Si j'ai survécu
Si j’ai survécu, je le dois d’abord et à coup sûr au hasard, ensuite à la colère, à la volonté de dévoiler ces crimes et, enfin, à une coalition de l’amitié, car j’avais perdu le désir viscéral de vivre Germaine Tillion