Si votre vie est un roman, vous ne pouvez passer à côté des enivrantes passerelles entre l’omniprésent et les souvenirs Didier Celiset
Mois : octobre 2015
La page blanche
La page blanche peut accueillir l’affublement et le précieux de l’écriture Didier Celiset
Un numéro
Nous ne sommes plus des personnes humaines, seulement du bétail. Un tatouage, c’est indélébile. C’était sinistrement vrai. A compter de cet instant, chacune d’entre nous est devenue un simple numéro, inscrit dans sa chair, un numéro qu’il fallait savoir par coeur, puisque nous avions perdu toute identité. Dans les registres du camp, chaque femme était…Continue reading Un numéro
La douleur
J’ai vécu la douleur comme un état, en quelque sorte, inhérent à l’être féminin, répond Marguerite Duras à Leopoldina Pallotta del Torre. Comme toutes les femmes, je me suis ennuyée, fatiguée, près d’hommes qui me voulaient près d’eux pour se reposer de leur travail ou pour me laisser à la maison. Et c’est là, à…Continue reading La douleur
Rendez-vous
Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous Paul Eluard
L'humilité
Sereine, l’humilité vient se jucher sur le parcours des mots… Didier Celiset
Le désir
Nous avons besoin d’être seuls. Surtout de changer ne serait-ce qu’un tout petit peu la routine quotidienne, d’ouvrir un interstice par où ramener le désir. Chaque jour, ce geste qui déclenche le mécanisme de la passion devient de plus en plus difficile. Carla Guelfenbein
Indifférence et différence
Nous vivons à l’ère de l’indifférence et pourtant la différence n’a jamais été aussi esseulée, traquée, tenaillée, écartelée… Didier Celiset
Ecriture du non-écrit
Il y aurait une écriture du non-écrit. Un jour, ça arrivera. Une écriture brève, sans grammaire, une écriture de mots seuls. Des mots sans grammaire de soutien. Egarés. Là, écrits. Et quittés aussitôt. Marguerite Duras
Je l'ai croisée
Je l’ai croisée, si insaisissable, belle sans être belle, avec des océans si confus, des vertiges à aimer jour et nuit, je l’ai croisée…sur la page blanche Didier Celiset