Le goût du bonheur

L’amour est une tentative aussi fringante qu’autrefois. Je comprenais que, malgré les chagrins, les erreurs, les échecs et la défaite, j’avais, grâce à mes parents, le goût du bonheur, du combat et des victoires.

Marc Lavoine (L’homme qui ment)

La sagesse

Beaucoup de gens pensent que la sagesse vient avec l’âge. C’est faux. Seuls les cheveux blancs et les rides viennent avec celui-ci. La sagesse vient d’un mélange d’intuition et d’éthique, de la faculté de faire des choix et d’en tirer des leçons.
Vikas Swarup

Le poète prédestiné

Je pensais que par l’usage lyrique des mots l’homme a le pouvoir de tout transmuer. J’accordais une importance prépondérante à l’imaginaire, substitut du réel et monde qu’il nous est loisible de créer. Le poète m’apparaissait comme un prédestiné, une manière de démiurge à qui il incombait d’effectuer cette vaste opération de transformation mentale d’un univers, vrai dans la seule mesure où l’on veut bien lui attribuer cette vérité.

Michel Leiris

La tristesse des clowns

Avec l’ami Pablo (Picasso), nous méditions sur la tristesse et la tragédie des clowns, quand s’éteignent les derniers rires et qu’ils se démaquillent, seuls dans leur loge. Ce monde, je le peignais à la hâte, comme pour le préserver, le sauver de je ne sais de quel naufrage, quel désastre. J’adorais le music-hall, les fêtes foraines, les manèges et les rêves d’enfance.

François Bott