Ce que j’aimerais, c’est que les gens ne me voient pas et que, se croyant seuls, ils se mettent à dire tout haut les pensées et les images qui les traversent. Je passerais mes jours à les écouter, et mes nuits à remplir des livres. Je serais le greffier de la vraie vie, celle de nos ténèbres, l’envers du décor que nous nous efforcerons d’offrir chaque jour, je donnerais à voir toute la machinerie de nos âmes en plein travail, cherchant une issue à tâtons, se cognant, se blessant, éructant, pleurant silencieusement parfois, mais continuant malgré tout d’espérer atteindre la lumière.
Lionel Duroy
J’adore !
Merci