La discrétion

La ville, c’est la condition de la discrétion ; parce que dans les villages ou les petites villes, tout ce qui est caché est toujours su ; et dans les déserts, on est simplement solitaire – la question de la discrétion ne se pose pas. Seule la grande ville rend possible ce que Baudelaire décrit…Continue reading La discrétion

La vie

La vie est fondamentalement injuste. Elle nous pousse dans une direction, et puis elle fait brusquement demi-tour sans qu’on y comprenne rien. Comment décider quoi que ce soit quand la terre se délite sous nos pieds ? Cathy Cassidy

La mémoire

Or, les souvenirs d’amour ne font pas exception aux lois générales de la mémoire, elles-mêmes régies par les lois plus générales de l’habitude. Comme celle-ci affaiblit tout, ce qui nous rappelle le mieux un être, c’est justement ce que nous avions oublié (parce que c’était insignifiant, et que nous lui avions ainsi laissé toute sa…Continue reading La mémoire

Nos livres

La plupart du temps nous abordons les livres avec des attentes mal définies et contradictoires : nous demandons au roman d’être véridique, à la poésie d’être factice, à la biographie d’être flatteuse, à l’histoire de renforcer nos préjugés. Virginia Woolf

Joutes littéraires

– Et que lisez-vous, hormis la poésie ? Voilà qu’il s’intéressait à mes goûts littéraires à présent. – Un peu de tout, répondis-je, curieuse de savoir où cette conversation nous mènerait. Avec une préférence pour les classiques. – Un classique est quelque chose que tout le monde voudrait avoir lu et que personne ne veut…Continue reading Joutes littéraires

Parfums

Chaque lettre a une odeur, chaque verbe, un parfum. Chaque mot diffuse dans la mémoire un lieu et ses effluves. Et le texte qui peu à peu se tisse, aux hasards conjugués de l’alphabet et de la remembrance, devient alors le fleuve merveilleux, mille fois ramifié et odorant, de notre vie rêvée, de notre vie…Continue reading Parfums

Le bonheur parfait

Nous découvrons tôt ou tard dans la vie que le bonheur parfait n’existe pas, mais bien peu sont ceux qui s’arrêtent à cette considération inverse qu’il n’y a pas non plus de malheur absolu. Primo Levi