Les silences sont un rythme, une respiration. Ils ajoutent une signification supplémentaire à ce qui est dit. Ils aident à supporter l’énorme violence parfois de ce qui est dit. Ils permettent de continuer à prononcer des paroles. Ils sont le moment de l’échange des regards. Ils contiennent nos douleurs et nos rémissions, notre peine et notre rédemption.
Philippe Besson