Joie, tristesse

La joie réelle n’est autre, en effet, qu’une vision lucide, mais assumée, de la condition humaine ; la tristesse en est la même vision mais consternée. La joie est ainsi ce que Spinoza pourrait appeler un « mode actif » de la tristesse, et réciproquement la tristesse peut être décrite comme « mode passif » de la joie.
Clément Rosset

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