Voilà la chose la plus difficile : apprendre à vivre avec ses disparus. Les ranger dans une boite afin qu’ils deviennent des souvenirs. Les tenir à distance pour qu’ils cessent de nous heurter. Les aimer infiniment pour ne pas être dévoré par le manque. Faire de cette pensée douloureuse une pensée calme. Passer de la douleur brute à la douceur fragile. Cela demande du temps, et de la persévérance.
Philippe Besson
bonjour Didier ce qui m’apaise pour ma part c’est qu’ils restent en moi et ne me quittent jamais…je me surprends quelques fois à faire les mêmes gestes qu’eux…un exemple: je fume une cigarette avec la main gauche (hors je suis droitière) tout comme mon père.. 100.exemples comme cela….ils sont toujours vivants en moi..