Qu’importe. Je n’ai pas envie de relire. J’écris. C’est tout. C’est un peu comme si je me parlais à moi-même. Je me fais la conversation, une conversation d’un autre temps. J’entrepose des portraits. Je fossoie sans me salir les mains. Philippe Claudel
Mois : août 2019
La vie
La vie contient en elle la nécessité de continuer, la nécessité de rester là. Brigitte Kernel
L’oubli
L’oubli n’était pourtant pas possible, nous connaissions ces lieux par coeur. Je me sentais vidée de toute force, entraînée, déportée. Aucune preuve, aucune trace, rien, absolument rien ne me permettait d’affirmer que ce passé avait existé. La solitude et la fragilité de la mémoire me donnèrent le vertige, j’eus le sentiment de la dissolution. Anne…Continue reading L’oubli
Le risque
Le risque, c’est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas. Amélie Nothomb
On se cause
On se cause à soi-même. Comme si dans un monde difficile, on s’offrait quelque compagnie. Annie Saumont
L’amour
Qui peut décider d’une place idéale pour des mots brûlants d’amour ? L’amour se niche n’importe où. Annie Saumont
Chaque histoire
La vie est un brouillon, finalement. Chaque histoire est un brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c’est à peu près propre et sans coquilles, c’est fini, on n’a plus qu’à partir, c’est pour ça que la vie est longue. Justine Lévy
L’amour de soi
Le meilleur antidote aux manipulateurs est sans aucun doute l’amour de soi. Assurons-nous d’être capable de nous aimer nous-mêmes avant d’oser nous promettre : « Plus jamais ça! » Isabelle Nazare-Aga
Etre écrivain
Tu le sais : si tu écris chaque jour de ta vie comme une possédée, c’est parce que tu as besoin d’une issue de secours. Etre écrivain, cela signifie chercher désespérément la porte de sortie. Amélie Nothomb
En silence
On ne se méfie jamais assez des êtres qui semblent tout accepter, tout accepter en silence et parfois même en souriant. Leur soumission paraît sans limite, leur tolérance inépuisable, puis un jour ils quittent le jeu, tournent les talons, claquent une porte, et c’est définitif. On ne peut plus rien pour les retenir. Intérieurement, ils…Continue reading En silence