Le métier d’écrire

Je me résignai à n’être jamais tempête ni foudre, à briller dans la littérature par des qualités domestiques, par ma gentillesse et mon application. Le métier d’écrire m’apparut comme une activité de grande personne, si lourdement sérieuse, si futile et, dans le fond, si dépourvue d’intérêt que je ne doutai pas un instant qu’elle me fût réservée ; je me dis à la fois : « ce n’est que ça » et « je suis doué ».
Dogmatique je doutais de tout sauf d’être l’élu du doute.
Jean-Paul Sartre

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