Je ne suis plus seul lorsque j’écris : je vis avec les personnages de mon histoire. Je ne m’égare plus lorsque j’écris : j’emprunte le chemin que dessine le récit. Je ne louvoie plus lorsque j’écris : j’obéis aux ordres du livre qui s’impose. Je ne me soumets plus à mon égo lorsque j’écris : je deviens attention à ce qui n’est pas moi.
Eric-Emmanuel Schmitt