Mais la plus belle de toutes les étoiles, maîtresse, c’est la nôtre, c’est l’Etoile du Berger, qui nous éclaire à l’aube quand nous sortons le troupeau, et aussi le soir quand nous le rentrons. Nous la nommons encore Maguelonne, la belle Maguelonne qui court après Pierre de Provence (Saturne) et se marie avec lui tous…Continue reading La belle Maguelonne
Étiquette : écriture
Pour créer
On passe pas nos journées à errer en attendant d’être touché par la Grâce ou de ressentir une pulsion incontrôlable pour créer… Non : on respecte un horaire rigoureux, on se plante devant notre ordinateur et on travaille ! Et si rien ne sort, on reste assis là et on se botte le cul jusqu’à…Continue reading Pour créer
Tes remparts
Tes remparts saccadés me fascinent. L’amour fendillé se protège si bien… Didier Celiset
Séduire la nuit
Séduire la nuit en glissant la nostalgie sur le papier, juste une lame d’erreurs mais de tendres jardins, et des rives d’amour… Didier Celiset
C’est Auschwitz
Ce point sur la carte Cette tache noire au centre de l’Europe cette tache rouge cette tache de feu cette tache de suie cette tache de sang cette tache de cendres pour des millions un lieu sans nom. De tous les pays d’Europe de tous les points de l’horizon les trains convergeaient vers l’in-nommé chargés…Continue reading C’est Auschwitz
Prétentions du paraître
J’aime la mélancolie de ce passant. Il n’a plus aucune de ces prétentions du paraître qui nous amenuisent tant dans la vraie vie, nous contraignent à cacher nos blessures, nos tristesses. Philippe Delerm
Balades intérieures
Dans mes balades intérieures, mes pas traînent des larmes, je marche à l’infini sous une pluie affligée… Didier Celiset
La lecture du monde
Parce que voir, cela signifie percevoir des différences, et, dès que les différences s’uniformisent en un quotidien prévisible, le regard court sur une surface lisse et sans prises. Voyager ne sert pas beaucoup à comprendre, mais sert à réactiver pendant un instant l’usage des yeux : la lecture du monde. Italo Calvino
Une solitude vagabonde
Il y a une solitude que l’on peut bercer. Bras croisés, genoux remontés, on se tient, on se cramponne et ce mouvement, à la différence de celui d’un bateau, apaise et contient l’esseulé qui se berce. C’est une solitude intérieure, qui enveloppe étroitement comme une peau. Puis il y a une solitude vagabonde, indépendante. Celle-là,…Continue reading Une solitude vagabonde
Rivées à leur lecture
C’est beau une fille qui lit un livre dans les transports en commun. Ces filles-là, on dirait que le monde autour d’elles n’existe plus. Elles ont le regard rivé à leur lecture et, chaque fois qu’elles tournent une page, elles le font de façon précipitée, comme si la lecture du prochain mot ou de la…Continue reading Rivées à leur lecture