Le romancier présente des dangers qu’on ne rencontre pas chez le poète, il ronge, pille et exploite tout ce qu’il a sous les yeux. Avec lui on ne peut jamais être tranquille, jamais être sûr qu’il ne vous couchera point, un jour, toute nue, entre les pages d’un livre. Son œil est comme une pompe qui absorbe tout, comme la main d’un voleur toujours en travail.
Guy de Maupassant