L’homme confucéen est engagé, il a éminemment le sens du Temps et du devenir graduel (Confucius dit : « À quinze ans, je me suis résolu aux études ; à trente ans, étant initié aux Rites, je me suis raffermi ; à quarante ans, je n’ignorais rien de la voie de la Vertu ; à cinquante ans, je connaissais les décrets du Ciel ; à soixante ans, j’avais le discernement parfait ; à soixante-dix ans, agissant en tout selon mon désir, je ne transgresse point la Règle »), l’homme taoïque dont le regard est tourné vers le Ciel recherche d’emblée l’entente innée avec l’Origine qui transcende le Temps.
François Cheng
C’et parfait, étape par étape il est arrivé au sommet