Le travail, l’immense travail, ce sera jusqu’à sa dernière heure la véritable forme de l’existence de Balzac et il aime ce travail, ou plutôt, il s’aime dans ce travail. Au milieu de son tourment créateur il jouit avec une joie mystérieuse de son énergie démoniaque, de sa puissance créatrice, de sa force de volonté qui tire de son corps herculéen et de son élasticité intellectuelle le maximum et plus que le maximum. Il jette ses jours et ses nuits dans cette forge ardente et peut dire fièrement de lui : » Mes débauches sont des volumes ».
Stefan Zweig