J’ai vaincu l’angoisse du printemps. Je ne garde dans l’album de ma mémoire que les meilleurs souvenirs. J’ai appris à accepter les êtres tels qu’ils sont. Tout se transforme peu à peu en avenir, le soleil a eu raison du « cortège des ombres ». Je regarde à nouveau le monde, je superpose l’image qu’il présente à celle qu’il devrait avoir, et le seul chien fidèle à m’accompagner désormais s’appelle Humour.
Christine Arnothy