Lançant dans l’air bruni son cri désespéré,
Son cri qui se lamente et se prolonge, et crie,
Éclate en quelque coin l’orgue de Barbarie:
Il brame un de ces airs, romances ou polkas,
Qu’enfants nous tapotions sur nos harmonicas
Et qui font, lents ou vifs, réjouissants ou tristes,
Vibrer l’âme aux proscrits, aux femmes, aux artistes.
C’est écorché, c’est faux, c’est horrible, c’est dur,
(…)
Les notes ont un rhume et les do sont des la,
Mais qu’importe! l’on pleure en entendant cela!
Paul Verlaine
Son cri qui se lamente et se prolonge, et crie,
Éclate en quelque coin l’orgue de Barbarie:
Il brame un de ces airs, romances ou polkas,
Qu’enfants nous tapotions sur nos harmonicas
Et qui font, lents ou vifs, réjouissants ou tristes,
Vibrer l’âme aux proscrits, aux femmes, aux artistes.
C’est écorché, c’est faux, c’est horrible, c’est dur,
(…)
Les notes ont un rhume et les do sont des la,
Mais qu’importe! l’on pleure en entendant cela!
Paul Verlaine
les premières lignes ressemblent comme deux gouttes d’eau au pélican de Musset.
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