La raison d’être

Aux questions innocentes sur l’existence, sont venues se greffer de véritables réflexions. Pourquoi étais-je née, à quoi servais-je ? Quel était le but de la vie si tout avait une fin ? Se lever, manger, travailler, dormir, cent fois, mille fois, dix mille fois, et mourir un jour. À quoi bon ? Il m’arrivait d’espérer que la Terre disparaisse. Qu’il n’y ait plus rien. Parce que je n’étais rien. Je détestais vivre.
Oui, j’ai obtenu et goûté à tout ce qu’une petite fille pouvait rêver d’avoir, mais je ne ressentais pas la moelle de la vie, je ne possédais pas l’essentiel : la raison d’être.
Sophie Jomain

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