Enfin, le lecteur mécanique, avec sa demande de littérature prémâchée et son incapacité à distinguer les moyens de la fin, a fourvoyé la critique ou plutôt, a produit une créature à sa propre image-le critique mécanique. Le correspondant londonien d’un journal new-yorkais a récemment cité « un critique anglais reconnu »qui aurait affirmé que les gens n’ont plus le temps de lire des analyses critiques de livres-que ce qu’ils veulent est un résumé de l’histoire. Il s’agit bien entendu d’une question qui reste ouverte que de savoir combien la littérature gagne à être critiquée.
Edith Wharton (le vice de la lecture)