Et sans doute savais-je, du fond le plus archaïque d’un savoir viscéral, que j’allais revivre, reprendre le cours d’une vie possible. J’en avais même le désir, un goût violent de cet avenir : les musiques, les soleils, les livres, les nuits blanches, les femmes, la solitude. Je savais qu’il était nécessaire et juste de revivre, de revenir à la vie, que rien ne m’en empêcherait. Mais ce savoir impatient, avide, cette sagesse du corps, ne m’occultait pas la certitude fondamentale de mon expérience. De mes liens avec la mémoire de la mort, à jamais.
Jorge Semprun
la vie est un passage qui nous mène vers l’inconnu..Vivons chaque seconde de notre vie comme si cela était la dernière..voir! entendre,percevoir,sentir la beauté de la vie dans les plus petites choses et se dire:je respire ;je vis..merci Didier bon dimanche:)
Marguerite, c’est très juste, nous allons vers l’inconnu. Vivons intensément, et partageons !
c’est important Didier ! Le virtuel permet d’avoir la liberté de dévoiler nos plus intimes pensées:)