Vivant

Katsushika Hokusai, dans sa préface aux Cent vues du Mont Fuji, explique qu’il a été mécontent de ses dessins jusqu’à l’âge de 70 ans : « C’est à soixante-treize ans ans que j’ai compris la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons, des plantes, etc. Par conséquent, à l’âge de quatre-vingts ans, j’aurai fait beaucoup de progrès, j’arriverai au fond des choses ; à cent, je serai définitivement parvenu à un état supérieur, indéfinissable et à l’âge de cent dix ans, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant. »

Laure Adler

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