Quand l’heure n’est pas au souvenir, il suffit de tourner les yeux vers l’extérieur. Dans la plus aride des steppes, les contemplateurs trouveront toujours à s’émerveiller. Leur œil naturaliste décèlera la plus microscopique trace de vie. Leur âme sera capable de transcender les misérables choses. Léonard de Vinci imaginait la montagne en regardant un caillou.
Sylvain Tesson