En marge de la nature

L’enfant qui naît n’entre pas dans une ambiance naturelle : il entre dans la civilisation où se développe la vie des hommes. C’est une ambiance fabriquée en marge de la nature, dans la fièvre de faciliter la vie de l’homme et son adaptation.  Maria Montessori  

Corps de femmes

Le corps des jeunes femmes fait songer à des pierres parfaites, polies, sans défauts, scandaleusement intactes. Celui des femmes possède le parfum patiné des jours innombrables où s’amalgament, sensuels, les moments de plaisir et ceux de l’attente. Il devient le velours assoupli des années. Philippe Claudel

Lire, mon plus grand plaisir

A présent lire est devenu mon occupation principale, mon obsession, mon plus grand plaisir, ma plus fiable ressource, je sais que le métier d’écrire, n’a servi et ne sert qu’une cause : accéder enfin et encore à la lecture, qui est à la fois le lieu de l’altérité et celui de la résolution, jamais achevée,…Continue reading Lire, mon plus grand plaisir

Enivrer le lecteur

Il s’agit d’enivrer le lecteur, de lui donner cette passivité, cet abandon qu’il faut pour recevoir. Il s’agit d’hypnotisme, d’engourdissement, d’emportement, il s’agit de faire descendre le lecteur au lieu secret et intime de sa capacité à être absorbé. Il faut l’amener à se débarrasser de cette retenue, cette peur qu’il a de subir. Il faut…Continue reading Enivrer le lecteur

La femme est un monde mystérieux

La femme est un monde mystérieux, incompréhensible. Elle se désintéresse de la logique ordinaire et n’écoute que la voix de son cœur. C’est pourquoi l’homme n’arrivera jamais à sa hauteur… La femme est plus clairvoyante que l’homme sans doute justement grâce à ce fond obscur de son âme où l’intelligence s’arrête, où l’intuition érige ses…Continue reading La femme est un monde mystérieux

Où pleurent les gens ?

Où pleurent les gens ? C’est la question que je me pose souvent, bizarre qu’on croise jamais dans la rue des gens en train de chialer. Ils téléphonent beaucoup plus qu’ils pleurent, peut-être qu’on se détesterait moins si on chialait plus. Véronique Olmi

Sans amour

Sans amour, on n’est rien du tout » avait chanté Piaf. Sans amour elle était quasi inexistante ou du moins dévalorisée ; être aimée apporte à une femme une valeur ajoutée qu’aucune réussite professionnelle, aucun diplôme ne peut remplacer. Nicole Delorme