Je ne quitte pas ses yeux et sa bouche. Quel égoïste je suis ! Je puise mon énergie dans les espaces profonds de ses yeux et sur ses lèvres je trouve mon envol pour atterrir sur un champ de fragilité dans les vallées de son âme. Didier
Mois : novembre 2011
Les larmes
» Les larmes du passé fécondent l’avenir » Alfred de Musset
Larmes
Hier, elle a pleuré. C’est troublant d’imaginer les larmes d’une muse. Elle a pleuré pour un de ces petits malentendus accouplés au dérisoire. Elle a pleuré pour ce piètre écrivain qu’elle voit comme un poète. J’écrivais. Ma muse frôlait les mots avec ses larmes, sa peau, ses frissons… Didier
Rebelle
» Etre rebelle, c’est refuser l’idée que le monde est figé » Benoît Duteurtre
Courroux de muse
Oui, une muse ne reste pas une source figée…elle peut devenir un orage avant de muer en venelle de larmes… Didier
Forts
» Seuls l’homme et la femme qui peuvent se rejoindre au-dessus de toute sexualité sont forts » Antonin Artaud
Sur sa peau
Lorsque mes lèvres se promènent sur sa peau, je sens les mots venir…les mots tombent sur le papier comme des gouttes d’espoir simplement parce que j’ai goûté aux parfums de sa peau, empruntant ces petits chemins si doux que mes lèvres dessinent sur sa peau… Didier
Fragile
» La peau se souvient. Nous sommes des êtres de tissu » Eric Fottorino
Ma muse
Ma muse a atterri dans ma solitude, un jour de grisaille…Avec sa bouche dessinée pour être ardemment embrassée, avec son regard comme un territoire de feu, de tempêtes, de larmes, de tristesse, avec son âme et ses fragments de souffrances, ses perles, ses volcans, ses oasis, ses sources de tendresse, elle m’a donné l’énergie pour écrire mon nouveau roman. Didier
La pensée
» La pensée est un oiseau d’espace qui dans la cage des mots saura peut-être déployer les ailes, mais pas voler » Khalil Gibran