Il est préférable de mourir à cinquante ans en ayant usé, abusé de l’existence sous toutes ses coutures, à l’envers, à l’endroit, couché, n’importe comment, pourvu qu’elle ait servi à quelque chose, que de la terminer à quatre-vingts ans sans un souvenir qui en vaille la peine, après avoir besogné comme un con pour des…Continue reading Un sens à sa vie
Mois : mars 2018
La jeunesse
La jeunesse est un pays charmant mais les orages y font bien plus de mal qu’ailleurs. René Fallet
Mes cités intérieures
Le temps ayant joué son rôle de papier de verre, limé les aspérités les plus douloureuses, émondé ma mémoire des zébrures diurnes et nocturnes qui l’assaillaient en toutes circonstances, je suis aujourd’hui capable de me mouvoir à peu près normalement dans les ruelles de mes cités intérieures. Cela ne s’est pas fait sans souffrance. Dan…Continue reading Mes cités intérieures
Devenir écrivain
Je suis devenue écrivain comme on devient explorateur, ou archéologue. Je suis devenue écrivain pour plonger dans les abysses, à la recherche de ce qui n’a pas de nom. Je suis devenue écrivain pour nommer les fantômes. Anne-Laure Bondoux
La douleur
J’apprends que la douleur n’est pas un processus rectiligne, croissant ou décroissant. Elle est une vague, avec des pics, des creux, des éclaboussures. Camille de Peretti
Aimer
Quand on aime on est toujours sur le quai d’une gare. Violette Leduc
Le travail littéraire
Le travail littéraire fait un perpétuel appel à ces sentiments qui sont liés à la souffrance. Marcel Proust.
Le bonheur
Je me méfie du bonheur parce que c’est une chose qu’on vous reprend. Marie-Ange Guillaume
L’idée de mutation
L’idée de mutation… peut être enivrante ou désolante, selon le point de vue que l’on opte. Elle peut être les deux, aussi : on peut très bien regretter ce qu’on laisse derrière tout en s’enthousiasmant pour ce qui vient devant – c’est cet équilibre que j’aimerais atteindre. Rafaele Germain