L’arbre dressé seul se laisse embrasser de loin , prendre par le regard., il est sur le bord de la route, dans le troisième tournant après la sortie du bourg, ou dans le pré, derrière la grange, à droite. On le connaît par les yeux, de loin. On peut aussi aller jusqu’à lui, marcher, s’approcher, le toucher, s’accoter, et faire avec lui le tour muet de son horizon immobile. Plus qu’une visite, ce serait un rendez-vous, et un hommage rendu, hors les mots. La langue de l’arbre s’invente dans ses mille bouches feuillues. Les chants du monde commencent là.
Marie-Hélène Lafon
Chaque être vivant est semblable à un arbre car il tire ses racines de la mère nature.
Merci pour le partage ! La nature, les arbres nous communiquent leur sérénité, si on les écoute 🙂
Exactement, la sérénité