Quand j’écrivais quelque chose, j’avais besoin de lire après avoir posé la plume. Si vous continuez à penser à ce que vous écrivez, en dehors des heures de travail, vous perdez le fil et vous ne pouvez le ressaisir le lendemain. Il vous faut faire de l’exercice, fatiguer votre corps, et il vous est alors recommandé de faire l’amour avec qui vous aimez. C’est même ce qu’il y a de meilleur. Mais ensuite, quand vous vous sentez vide, il vous faut lire afin de ne pas penser à votre œuvre et de ne pas vous en préoccuper jusqu’au moment où vous vous remettez à écrire. J’avais déjà appris à ne jamais assécher le puits de mon inspiration, mais à m’arrêter alors qu’il y avait encore quelque chose au fond, pour laisser la source remplir le réservoir pendant la nuit.
Le puits de mon inspiration
Ernest Hemingway
Alors,,,,, moi j’ai expérimenté cela avec mon activité de créatrice de bijoux […. J’avais déjà appris à ne jamais assécher le puits de mon inspiration, mais à m’arrêter alors qu’il y avait encore quelque chose au fond, pour laisser la source remplir le réservoir pendant la nuit…]. Il m’arrive de stopper la création d’un bijou, puis je reprends le lendemain mon travail, entre temps mon imagination s’est fortifiée, revitalisée et le modèle s’impose comme une évidence! Merci pour ce partage!
Je vous comprends si bien. L’imagination a ses sources, ses pauses, ses assauts. Je recommande par ailleurs votre site aux internautes.
https://bijouxomerveilles.wordpress.com/