La douleur

J’ai de plus en plus d’amis de l’autre côté (mort), à tel point que je pourrai m’y sentir moins dépaysé que de côté-ci, et je n’ai donc pas peur de la mort. Pourvu seulement que la douleur ne soit pas trop intense ! Kenzaburo Oé

La rue

C’est comme si la rue n’allait jamais se calmer. Le défilé des gens me fait penser à celui des gouttes d’eau sur la vitre des trains. Il pleut des humains dans cette ville : une averse continue, drue, sans éclaircie. Éric Pessan