J’ai terminé ce livre. Comme les précédents, il m’aura pour un temps rapproché des vivants et des morts. C’est dans l’ordre des choses simples. Les journées passées à l’écrire, et parfois le veiller, m’auront aussi fait comprendre qu’en me lançant dans cet étrange voyage, avec l’impulsivité et la naïveté d’une mouche, j’avais confusément réalisé le rêve de tout homme : traverser la forêt de ses peurs pour accéder à ces émotions secrètes, ces infimes parcelles de bonheur qui sont en nous, tapies dans un endroit que nous ignorons, et que, souvent, nous recherchons pendant toute une vie.
Jean-Paul Dubois