Les mots n’ont pas toujours besoin d’une destination. On les laisse s’arrêter aux frontières des sensations. Errant sans tête dans l’espace du trouble. Et c’est bien le privilège des artistes : Vivre dans la confusion.
David Foenkinos
Jour : 2 juillet 2016
La sagesse
La sagesse consiste simplement à finir par apprendre à désirer ce que l’on a, et non pas systématiquement ce que l’on n’a pas. A partir du moment où l’on y parvient, on est non seulement dans la sagesse, mais également libéré.
Boris Cyrulnik
La nuit – Elie Wiesel
Jamais je n’oublierai cette nuit, la première nuit de camp qui a fait de ma vie une nuit longue et sept fois verrouillée.
Jamais je n’oublierai cette fumée.
Jamais je n’oublierai les petits visages des enfants dont j’avais vu les corps se transformer en volutes sous un azur muet.
Jamais je n’oublierai ces flammes qui consumèrent pour toujours ma foi.
Jamais je n’oublierai ce silence nocturne qui m’a privé pour l’éternité du désir de vivre.
Jamais je n’oublierai ces instants qui assassinèrent mon Dieu et mon âme, et mes rêves qui prirent le visage du désert.
Jamais je n’oublierai cela, même si j’étais condamné à vivre aussi longtemps que Dieu lui-même. Jamais
Elie Wiesel
La nuit – Elie Wiesel
Jamais je n’oublierai cette nuit, la première nuit de camp qui a fait de ma vie une nuit
longue et sept fois verrouillée.
Jamais je n’oublierai cette fumée.
Jamais je n’oublierai les petits visages des enfants dont j’avais vu les corps se
transformer en volutes sous un azur muet.
Jamais je n’oublierai ces flammes qui consumèrent pour toujours ma foi.
Jamais je n’oublierai ce silence nocturne qui m’a privé pour l’éternité du désir de vivre.
Jamais je n’oublierai ces instants qui assassinèrent mon Dieu et mon âme, et mes rêves
qui prirent le visage du désert.
Jamais je n’oublierai cela, même si j’étais condamné à vivre aussi longtemps que Dieu
lui-même. Jamais.
Elie Wiesel
L’incomparable épistolière
La nature avait comblé Mme de Sévigné…, l’Art, se joignant en elle au génie, en a fait l’incomparable épistolière qui a laissé à mille lieux derrière elle Balzac et Voiture, et que Voltaire lui-même n’a point surpassée.
Cousin