L’artiste nous ouvre à son univers, et il ne tient qu’à nous d’y croire ou de le rejeter comme un objet inutile. L’image d’un auteur dépasse toujours sa pensée, qui devient insignifiante face à une vision émotionnelle du monde reçue comme une révélation. Car la pensée est limitée, mais l’image absolue. C’est pourquoi il y a bien un parallèle, chez un être spirituellement réceptif, entre l’émotion qu’il ressent devant un oeuvre d’art et celle qu’il connaît dans une expérience purement religieuse.
Andreï Tarkovski
Pure Matrice, plutôt.