Indifférente – Serge Gainsbourg

Comme le chien de monsieur Jean de Nivelle
Tu ne viens jamais à moi quand je t’appelle
Qu’importe le temps
Qu’emporte le vent
Mieux vaut ton absence
Que ton inconséquence

Quand par hasard dans mon lit je te rencontre
On n’peut pas dire que tu sois pour ni qu’tu sois contre
Qu’importe le temps
Qu’emporte le vent
Mieux vaut ton absence
Que ton impertinence

Dans tes yeux je vois mes yeux t’en as d’la chance
Ça te donne des lueurs d’intelligence
Qu’importe le temps
Qu’emporte le vent
Mieux vaut ton absence
Que ton incohérence

En d’autres occasions je chanterais les transes
De l’amour mais aujourd’hui je m’en balance
Qu’importe le temps
Qu’emporte le vent
Mieux vaut ton absence
Que ton indifférence

Le manque

Le manque, c’est l’origine disparue du désir, et c’est dans ce désir maintenu à l’état brut, dans ce manque aimé, dans l’irréalisation même d’un bonheur total et saturé, que se concentre le mouvement de la vie sa promesse, son devenir inachevé.
Charles Bolduc