Le paysagiste va plus loin peut-être. Ce n’est pas seulement chez les êtres animés qu’il voit le reflet de l’âme universelle c’est dans les arbres, les buissons, les plaines, les collines. Ce qui pour les autres hommes n’est que du bois et de la terre apparaît au grand paysagiste comme le visage d’un être immense. Corot voyait de la bonté éparse sur la cime des arbres, sur l’herbe des prairies et sur le miroir des lacs. Millet y voyait de la souffrance et de la résignation.
Auguste RODIN