La vérité arrive toujours la dernière, et fort tard, parce qu’elle a pour guide un boiteux, qui est le temps.
Baltasar Gracian y Morales
La vérité arrive toujours la dernière, et fort tard, parce qu’elle a pour guide un boiteux, qui est le temps.
Baltasar Gracian y Morales
Vérité souvent dure à entendre, parfois pénible à vivre, mais toujours salutaire.
Oui, la vérité est parfois dure à entendre, mais elle peut stimuler!
Si tant est qu’elle existe… si les sciences dures nous répondraient que oui, les sciences humaines nous répondraient que non ! Et n’avons nous pas souvent le travers, lorsque l’on parle de vérité, de vouloir avérer un fait sur le postulat de quelque intention chargée d’émotion ? Cela me rappelle un article scientifique que je lus à propos du raisonnement et selon quoi, la capacité de raisonnement de l’être humain n’a pas été faite pour servir la vérité mais pour servir à rallier autrui à ses propres finalités (malheureusement je ne me rappelle pas de la publication), mais alors, ne le fais-je pas aussi en tentant de vous convaincre ? Suis-je pris à mon propre jeu ? Enfin Emmanuel Kant n’affaiblit il pas les moyens potentiels d’approcher la vérité dans « Critique de la raison pure » en ce qu’ils ne permettraient pas d’en saisir l’essence ? Êtes vous bien sûr que la vérité arrive sur le tard, n’arrivera-t-elle jamais ? La vérité ne serait-t-elle pas une simple impression qui s’ébranle à chaque coup que le temps porte à ce que l’on construit ?
Merci infiniment pour cette réflexion qui m’interpelle. Je vous répondrai demain.
A reblogué ceci sur La vie est un ananas.