La littérature est vivante, ceux et celles qui la font ont un corps, un sexe, une expérience, une culture enracinée dans des paysages, dans des souvenirs, dans des doutes, dans des contradictions, dans des désillusions, dans des désirs, dans des craintes, dans des espoirs: dans ce jaillissement chaotique que l’écrivain, en l’ordonnant, après l’avoir extrait des mouvements de son coeur, communique aux mots écrits pour mettre au monde aussi bien l’énergie humaine que le souffle surhumain où s’incarnent à l’infini du rêve les héros et les héroïnes de la fiction.
Régine Deforges
Nous écrivons avec nos embrasements…