C’est beau une fille qui lit un livre dans les transports en commun. Ces filles-là, on dirait que le monde autour d’elles n’existe plus. Elles ont le regard rivé à leur lecture et, chaque fois qu’elles tournent une page, elles le font de façon précipitée, comme si la lecture du prochain mot ou de la prochaine phrase à venir relevait d’une urgence. C’est cette urgence qui est belle, ce besoin absolu de connaître la suite.
Françoise Bourdin