Poème de Marie Uguay

Je vous désire de nulle part
d’aucun mot décisif
mais d’une supplication invisible
où convergent tous les sentiments exaltés
(…)
Un iris balance ses pétales mauves
le soleil s’y noie
et toute une lourdeur de début et de fin de jour
s’est installée dans mon corps
je suis démantelée
sans plus d’appréhension et de mémoire
que cette lumière qui sombre
Je n’ai aucune promptitude
je suis là déchaînée mais inerte
Il n’y a plus que cette brisure ensoleillée
cette blanche impulsion où la vie se déploie
cet instinct de la lumière où tout vous constate en secret 

Marie Uguay

2 commentaires sur “Poème de Marie Uguay

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.