Le réconfort

Je ne cherche pas l’amour. Je cherche la consolation. Le réconfort pour tous ces pays que nous perdons depuis le ventre de notre mère et que nous remplaçons par des histoires, comme des enfants avides, les yeux grands ouverts face au conteur. La vérité, c’est qu’il n’y a rien d’autre que la souffrance et que nous essayons d’oublier, dans des bras étrangers, que nous disparaîtrons un jour.

 Mathias Enard

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.