Le corps des jeunes femmes fait songer à des pierres parfaites, polies, sans défauts, scandaleusement intactes. Celui des femmes possède le parfum patiné des jours innombrables où s’amalgament, sensuels, les moments de plaisir et ceux de l’attente. Il devient le velours assoupli des années. Philippe Claudel
Mois : décembre 2016
Lire, mon plus grand plaisir
A présent lire est devenu mon occupation principale, mon obsession, mon plus grand plaisir, ma plus fiable ressource, je sais que le métier d’écrire, n’a servi et ne sert qu’une cause : accéder enfin et encore à la lecture, qui est à la fois le lieu de l’altérité et celui de la résolution, jamais achevée,…Continue reading Lire, mon plus grand plaisir
Enivrer le lecteur
Il s’agit d’enivrer le lecteur, de lui donner cette passivité, cet abandon qu’il faut pour recevoir. Il s’agit d’hypnotisme, d’engourdissement, d’emportement, il s’agit de faire descendre le lecteur au lieu secret et intime de sa capacité à être absorbé. Il faut l’amener à se débarrasser de cette retenue, cette peur qu’il a de subir. Il faut…Continue reading Enivrer le lecteur
La femme est un monde mystérieux
La femme est un monde mystérieux, incompréhensible. Elle se désintéresse de la logique ordinaire et n’écoute que la voix de son cœur. C’est pourquoi l’homme n’arrivera jamais à sa hauteur… La femme est plus clairvoyante que l’homme sans doute justement grâce à ce fond obscur de son âme où l’intelligence s’arrête, où l’intuition érige ses…Continue reading La femme est un monde mystérieux
Moments enivrants
Les velléités d’écrire frôlent la peur du miroir. Une envolée de mots bigarrés, la douleur des mots, les paradoxes sinueux, des moments pourtant si enivrants. Didier Celiset
Mistral Gagnant – Renaud et Elodie Frégé
https://youtu.be/sgSjxbVdOOw
Où pleurent les gens ?
Où pleurent les gens ? C’est la question que je me pose souvent, bizarre qu’on croise jamais dans la rue des gens en train de chialer. Ils téléphonent beaucoup plus qu’ils pleurent, peut-être qu’on se détesterait moins si on chialait plus. Véronique Olmi
Sans amour
Sans amour, on n’est rien du tout » avait chanté Piaf. Sans amour elle était quasi inexistante ou du moins dévalorisée ; être aimée apporte à une femme une valeur ajoutée qu’aucune réussite professionnelle, aucun diplôme ne peut remplacer. Nicole Delorme
Le papier
Le papier a plus de patience que les gens. Anne Frank
Le doute
Je voudrais le beau dans l’infini et je n’y trouve que le doute. Gustave Flaubert