De toutes les merveilles de la nature, la plus étonnante, c’est l’homme. C’est lui qui, poussé par les vents orageux, traverse les mers blanchissantes, et fend les flots qui mugissent autour de lui; il fatigue la terre, cette déesse vulnérable, immortelle, inépuisable, en déchirant son sein chaque année avec la charrue que traîne un laborieux coursier.
Sophocle