Je sais,
sous ta chemise,
tes épaules de terre,
les méridiens d’amour,
lignes de force
de ton dos,
ce qui,
sous mes deux mains,
fait corps avec mes ondes
et j’attends, impatiente,
l’heure de ton torse nu.
L’affluensemence de l’amour
dans le sein du langage
clarifie la phrase
et ouvre la syntaxe à d’autres temps.
Mon frémissant,
nous marcherons ensemble jusqu’à
la rive étrange,
la clarté des regards offensant la lumière.
L’enluminure de nos corps enlacés
ornera le premier mot
de l’autre livre.
Chantal Dupuy-Dunier
Magnifique ! Des mots de l’amour à l’amour des mots !
Merci !
joli ! j’aime :la clarté des regards offensant la lumière.