La lecture des romans est un besoin de l’humanité. Elle répond à sa faiblesse qui est la paresse, à sa force qui est le sentiment et l’activité. L’homme est une bouteille de vin mousseux qui aime à éclater et qui n’aime pas à éclater. Il n’aime pas à éclater parce qu’il est paresseux par essence : il passe l’éternité à inventer des moyens de ne rien faire. Il aime à éclater parce qu’il ne veut pas que son contenu le brise. La lecture des romans fait sauter le bouchon sans déranger ni la bouteille ni les bouteilles voisines.
Max Jacob
Le cubisme littéraire est représenté par Apollinaire. Max Jacob est aussi un écrivain de ce mouvement.
Les langues évoluent dans le sens de la paresse.
Daniel Pennac