Vivre est un effort : c’était désormais sa seule certitude. Alors c’était un effort de ne pas être triste, c’était un effort de penser que la vie lui réservait le meilleur, c’était un effort de ne pas céder à lui-même. Il s’en fallait de peu parfois pour qu’il ne s’abandonne de nouveau à sa nature : la noirceur. Alors il se reprenait. Il lui fallait se raccrocher coûte que coûte à ce pari qu’il avait fait avec un brin de volontarisme : l’optimisme.
Arnaud Cathrine