Dans l’épuisement du matin
l’homme est courbé comme le saule
au bord de la rivière mauve
l’homme se prend la tête à deux mains
l’homme est courbé comme le saule
au bord de la rivière mauve
l’homme se prend la tête à deux mains
je me sens couler doucement
entre les roseaux de la rive
je ne rime plus je dérive
un papillon mon ultime compère
attrape un rayon de soleil
il ne sait rien de la durée
mais quant à moi j’ai trop duré
je demande que l’on me laisse
Jean-Claude Pirotte
non l’étincelle est trop belle pour la laisser passer elle ne brûle pas,elle éclaire la mélancolie des jours,des nuits..petit point lumineux qui se défend,se laisse aller et devient plus fort par la chaleur intérieure qui est en elle et,.si belle que l’on peut la voir au delà de la terre et du ciel.
Une jolie pensée. Merci Marguerite.
bonjour:)
Un bonjour avec parcimonie !
j’aime mon double..j’aime celui que je sens en moi ,j’aime celui qui ne sait pas combien un autre âme ,un autre esprit peut-être si proche de lui..je lui dis juste bonjour..je suis avec lui.
Mélancolie … n’est pas forcement une maladie ni la tristesse, juste un etat
Tout à fait, un état tortueux…